Je connais mon territoire

De l'origine du nom de Montigny-en-Ostrevent

Au cours des 10 premiers siècles, les noms des lieux vont changer, suivant la langue des nouveaux habitants. Lors des invasions normandes, les populations, pour se protéger, se regroupent autour de puissants chefs qui ont fait bâtir des tours en bois, généralement sur une hauteur.
Ces chefs donnent leur nom au village ainsi créé, ou prennent le nom du lieu, c’est ce qui semble être le cas pour Montigny.

Le village se situant sur une petite hauteur, l’origine du mot MONT fait l’unanimité. Pour ce qui est de IGNY on connait plusieurs interprétations, la plus plausible étant la suivante : IGNY viendrait du suffixe « ACUS » qui vient des peuples germains ayant envahi la Gaule vers 400 et qui signifierait habitant.
MONTIGNY signifierait donc habitant des MONTS.

Mais il peut y avoir plusieurs Montigny. Pour les différencier, on leur ajoute le nom d’un territoire (Montigny-en-Cambrésis, Montigny-en-Gohelle …… etc). Chez nous ce sera donc


Qu'est-ce que l'Ostrevent ?

Le nom de ce pays est en usage, dès le 7ème siècle. Au moyen-âge, on l’appelle aussi « l’île de Saint Amand ».

C’est un petit plateau crayeux entouré par l’Escaut, la Sensée et la Scarpe. Cette région ne manque pas d’intérêt car on y trouve, dès la Préhistoire, de nombreuses traces d’habitat. S’y sont succédé, les Romains puis les Francs. Les Abbayes, en s’implantant dans les vallées, mettent en exploitation les terres (après assèchement et déchiffrement)
L’Ostrevant (les 2 écritures sont valables) est très convoité par l’Artois, la Flandre, le Vermandois et plus tard par le Hainaut.
La Scarpe est une rivière capricieuse. En été, elle coule dans un lit très tortueux et déborde à la moindre pluie, laissant apparaître des marais où va se former la tourbe (débris végétaux). Celle-ci va servir au chauffage des habitations pendant de longues années. Sur cette région de l’Ostrevant, se trouve un gisement de grès qui sera exploité pendant des siècles pour diverses constructions (châteaux, abbayes, pavages des routes). On trouve également des sablières dont on extrait le sable qui sert à l’industrie verrière. Quant aux arbres qui poussent dans ses bois et forêts, les échevins de la ville de Douai en choisissent les plus beaux chênes en 1380 pour la charpente du Beffroi, et les meilleurs frênes pour les affûts et roues de canons.

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Taille: 492.05 Ko Extension: pdf Publié le 21 Juin 2022

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